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Cet hôpital de l'AP-HP constitue, avec l'établissement Henri Mondor, un groupe hospitalier de 463 lits, dispatchés parmi les nombreux pavillons répartis dans un grand parc. Docteur en droit à la fin du 19e siècle, Albert Chenevier fut secrétaire général de l'AP-HP et membre de la Ligue des droits de l'homme. Il fait souvent froid, en Chenvier. Je sais pas vous, mais moi ça Mondor, tout ça.
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L'hôpital Ambroise-Paré, premier centre d'urgences des Hauts-de-Seine, doit son nom au premier chirurgien du roi Charles IX. La généralisation de l'utilisation des armes à feu sur les champs de bataille au 16e siècle, pousse Ambroise Paré à trouver une alternative plus douce à la cautérisation des plaies à l'huile bouillante ou au fer rouge. Il propose ainsi de ligaturer les artères des blessés afin d'éviter l'hémorragie. C'est pourquoi, il est souvent considéré comme le père de la chirurgie moderne.
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Fondé en 1906 par les docteurs Magnin et Van Bergen, cet hôpital, bien connu grâce aux célébrités qui viennent s'y faire soigner, est le seul hôpital civil hors du territoire américain à être accrédité par des organismes fédéraux (d'où, évidemment, son nom !). Il n'est subventionné ni par l'Etat français, ni par les instances américaines, mais par les dons de ses fortunés patients.
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Cette modeste infirmerie, créée par Louis XIII en 1636, ne cessa de croître au cours des siècles. Après avoir été un asile pour les bas officiers et les domestiques, il devint un institut de formation en soins infirmiers à la fin des années 30. Avec l'hôpital Richaud et la Maison Despagne, l'hôpital Mignot forme le groupe hospitalier de Versailles. Oooooh, comme c'est Mignot !
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L'hôpital Antoine-Béclère est un centre hospitalier universitaire de l'AP-HP nommé d'après le pionner français de la radiologie. Avec une capacité d'accueil de 411 lits, ce centre de recherche et d'enseignement fait référence dans de nombreux domaines, comme les troubles du sommeil ou la procréation médicalement assistée. C'est ici que naquit Amandine, en 1982, et Umut-Talha, en 2011, respectivement premier "bébé-éprouvette" et premier "bébé-médicament" de France. Un petit Guronsan, et ça repart !
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Cet hôpital privé, anciennement clinique du Plateau des Gravelles, a été rebaptisé et déplacé sur le quai de Bercy en 1993 après avoir été racheté par le groupe Médi-partenaires. Honnêtement, on a peu de choses à dire sur ce petit établissement pluridisciplinaire de 75 lits. Par contre, le slogan de Charenton-le-Pont est « Une ville à vivre » : au moins, c'est une bonne pub pour sa clinique !
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L'hôpital Armand Trousseau du groupe AP-HP, spécialisé dans les soins pédiatriques et de polyhandicap, fut reconstruit en 1901. Il porte le nom d'un médecin du 19e siècle, qui fut l'un des premiers à effectuer une trachéotomie. Le service d'urgence pédiatrique y est blindé de jour comme de nuit, sauf les jours de départ en vacances ou soir de matchs de foot. Étonnant, non !?
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L'hôpital est inauguré en mars 1935 sous le nom d'hôpital franco-musulman de Paris, réservé aux patients musulmans de Paris. Le bâtiment principal, le pavillon Larray, intègre des éléments d'architecture orientale. Au cours des années 60, de nouveaux pavillons s'ouvrent en même temps que l'hôpital s'ouvre au reste de la population du département de la Seine. C'est en 1978 que l'hôpital est nommé Avicenne, en hommage au médecin et philosophe persan des 10e-11e siècles.
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Nommé d'après un généreux financier français du 18e siècle, Nicolas Beaujon, cet établissement s'est spécialisé dans les soins des maladies digestives, du rachis, du cou, et de la tête, alouette. En 1935, le nouvel hôpital, de treize étages, est surnommé l'hôpital « gratte-ciel » ; son architecture fortement inspirée de celle des hôpitaux outre-Atlantique avait pour but de conjuguer les avantages économiques d'une structure verticale et les vertus hygiéniques de l'altitude. Il est passé où, King Kong ?
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Les hôpitaux Bichat et Claude-Bernard, regroupés depuis 1970, proposent 919 lits. Le premier ouvre ses portes en 1882, en mémoire au médecin du 19e siècle mort à 30 ans, mais ayant largement contribué au développement des connaissances sur l'anatomie pathologique. Le second ouvre ses portes en 1905, en hommage au médecin-physiologiste, fondateur de la médecine expérimentale. Désormais, l'établissement fait partie du groupe des Hôpitaux Universitaires Paris Nord.
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Pierre Bretonneau, médecin français du 19e siècle, donne son nom à hôpital qui ferma ses portes dans les années 80, suite à la fusion avec l'hôpital Hérold, ce qui donna naissance à l'hôpital Robert-Debré. Dans la première moitié des années 90, les locaux sont squattés par des artistes et devient "hôpital éphémère". Partiellement reconstruit, l'hôpital ouvre à nouveau ses portes en été 2001, offrant 205 lits d'hospitalisation en gérontologie et un centre dentaire depuis 2006. L'art, ça n'a pas de prix.
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Le premier hôpital, bâti en 1832, se nommait Paul Broca depuis 1883, en hommage au célèbre medecin-anthropologue français du 19e siècle. En 1972, suite à la destruction des anciens bâtiments afin d'y bâtir la version 2.0 de l'hôpital, des vestiges gothiques y sont retrouvés. Depuis sa réouverture en septembre 1982, l'hôpital est entièrement consacré à la gérontologie clinique. L'aire de Broca est l'une des zones du cerveau humain responsables du langage. Si j'avais su, j'aurais pas venu !
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Ouvert en 1908 à Paris comme dispensaire, le CCML est un peu le bébé que Marie et son chirurgien d'époux, Odilon, n'ont jamais eu. En 1977, le CCML est transféré au Plessis-Robinson et se spécialise dans les pathologies thoraciques. Aujourd'hui centre chirurgical relié à l'université Paris Sud, il héberge aussi trois équipes de recherche. Partenaire de la société Carmat, fabricant du cœur artificiel, c'est LE lieu pour soigner votre petit cœur brisé. Un bel hommage au couple Lannelongue !
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Construit sur le parc du château d'Ivry, cet ancien hospice de la fin du 19e siècle fut rebaptisé hôpital Charles Foix en 1976, en mémoire du neurologue qui en fut l'un des chefs de service. Spécialisé en gériatrie, il a une capacité d'accueil de 360 personnes. Ce centre hospitalo-universitaire s'est regroupé en 2011 avec la Pitié-Salpétrière afin de former l'un des douze groupes hospitalier de l'AP-HP. On y retrouvera bientôt Ophélie Winter qui chantera "Dieu m'a donné la FOIX".
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L'hôpital Charles-Richet fut inauguré le 25 novembre 1965 et fait partie depuis le 21e siècle au groupe des Hôpitaux Universitaires Paris Nord. Ce professeur en physiologie à la faculté de médecine fut l'auteur en 1913 du livre "La Sélection humaine" prônant l'élimination des "races inférieures", des malades incurables et des anormaux... un vrai petit nazi ! Depuis il a pris le nome d'Adelaïde Hautval, une psychiatre de renom rescapée des camps de concentration. 70 ans après la Libération, il était temps...
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Le Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil, ou C.H.I.C, inauguré le 3 novembre 1937, a une capacité d'accueil de 509 lits. Ses pôles d'excellences sont entre autre le gynéco-obstétrique, la pédiatrie et l'ophtalmologie. L'établissement fait en moyenne 48 000 séjours et 90 000 passages aux urgences par an. C'est pour quand, le concert du groupe Chic ? Aaaah freak out, le freak c'est CHIC...
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Ce groupe hospitalier est le résultat de la fusion progressive de trois établissements : l'hôpital de Montfermeil, ouvert en 1935 par un syndicat de neuf communes, l'hôpital Valère Lefebvre du Raincy, et le Centre de soins des Ormes. Le groupe rassemble de très nombreux départements, aussi bien en courts qu'en longs séjours. Mais il a un autre talent caché. En 2014, le groupe a gagné le prix de la meilleure communication de recrutement en hôpital pour leur vidéo ! Si c'est Raincy, j'y vais aussi.
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Le centre hospitalier intercommunal de Villeneuve-Saint-Georges a été inauguré en 1971 et accueille également depuis 1973 l'Institut de Formation en Soins Infirmiers. En 2013, à l'occasion de l'inauguration d'un gigantesque pôle femme-enfant, l'hôpital prend le nom de Lucie et Raymond Aubrac, deux figures mythiques de la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale. Avec ça, le quartier risque d'être bien défendu !
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Nommé d'après la sainte patronne de la mère de Louis XIV, Sainte Anne, cette ferme bâtie en 1651 servit de lieu de travail pour les aliénés de l'hospice Bicêtre. Depuis 1867, la ferme est transformée en hôpital psychiatrique destinée au traitement, à la recherche et à l'enseignement des maladies mentales. C'est dans ces murs, en 1952, que Jean Delay met au point le premier neuroleptique, le Largactil. Une people de la télé-réalité, connue pour ses performances en piscine, y séjourna quelque temps.
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L'hôpital de Neuilly-sur-Seine, ouvert en 1935, est le centre administratif du groupe hospitalier Courbevoie-Neuilly-Puteaux, qui propose pas moins de 400 lits et de nombreuses spécialités, couvrant ainsi un bassin de population de 300 000 habitants. Cela représente 14 600 patients hospitalisés, 41 000 passages aux urgences, et 2 300 naissances par an. Se trouvant en bord de Seine, les plus fortunés pourront même y amarrer leur yacht !
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Depuis 2006, l'ancien hôpital Jean Rostand fait partie du centre hospitalier des Quatre Villes, avec l'hôpital de Saint-Cloud. Le site accueille une résidence pour personnes âgées, qui porte toujours le nom du célèbre biologiste et Académicien français qui se passionna pour les origines de la vie, ainsi qu'une filière complète en addictologie. Plutôt bien tombé, pour une ville qui s'appelle « Sèvres » !
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Voilà un hôpital à la pointe de la modernité ! Ouvert en 2012, ce centre hospitalier construit pas loin d'Eurodisney a même sa page Facebook. Et ses architectes ont fait fort pour faire rentrer leur œuvre dans la lumière : revêtement en « peau de verre », cristaux réfléchissants sur les murs des patios intérieurs, verrières, etc. Tout ça avec le label Haute Qualité Environnemental. Franchement, ça ne vous donne pas plus envie d'aller le visiter plutôt que le Disney Village ? Mickey doit l'avoir mauvaise.
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En 1845, un hospice général ouvre à Meaux, et deviendra au fil des siècles l'hôpital que l'on connait aujourd'hui. Mais il semblerait que ses origines remontent encore plus loin : au Moyen Âge, le bien nommé Jean Rose, grand bourgeois spécialisé dans le commerce du grain, aurait déjà pris l'initiative d'ouvrir un centre de soins à cet endroit. « Meaux », ça voudrait pas dire « bobos » en vieux français ?
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Ce site fait partie du centre hospitalier de Saint-Denis, réparti dans plusieurs établissements de la ville. En 1904, l'hôpital a failli rentrer dans l'histoire : Louis Pasteur y a en effet injecté son tout premier vaccin contre la rage ! Malheureusement, la piqûre eut lieu trop tard, et le patient mourut. Finalement, ce bâtiment construit dans la rue du docteur Pierre Delafontaine porte également le nom de ce médecin. mais lui, on ne sait pas du tout qui c'est.
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Le Centre Hospitalier Intercommunal de Meulan les Mureaux (CHIMM) regroupe 4 sites sur 2 villes différentes, dont le premier campus de formations paramédicales de France. L'un des sites porte le nom de Brigitte Gros, ancienne maire de Meulan, qui milita pour un mieux vivre dans les « grands ensembles », ces habitats collectifs construits en périphérie de Paris. Consciente des problèmes de transport en banlieue, elle proposa même de créer une « carte autostoppeur » : une vision du covoiturage avant l'heure !
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La maison-Dieu de Saint-Germain-en-Laye est fondée en 1228, à destination des pauvres. La marquise de Montsepan les y enfèrme à partir de 1753. Reconstruite en 1888 suite à une souscription, elle devient un hôpital public en 1956. Il fusionne en 1803 avec celui de Poissy pour devenir le centre hospitalier intercommunal de Poissy/Saint-Germain-en Laye, ou CHIPS. À eux deux c'est plus de 1 200 lits, 85 000 urgences et 5 000 naissances. L'histoire ne dit pas combien de paquets de chips y sont dévorés par an.
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1999 : l'Hôpital Sud-Francilien fusionne 3 établissements. Louise Michel, héritier de l'Hôtel Dieu de Corbeil-Essonnes, est détruit sous la Révolution et remplacé en 1866, par l'hôpital-hospice Galignari, du nom de ses mécènes. Gilles de Corbeil, érigé par Fainsilber (Géode), accompagne la démographie de la nouvelle Evry depuis 1982, au cœur du quartier du canal. Le centre de rééducation-réadaptation Albert Calmette, du centre-ville de Yerres, occupait un ancien préventorium pour jeunes tuberculeux.
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Cet hôpital, créé en 1780 et qui a changé de nom plusieurs fois, tient son appellation actuelle de Jean-Denis Cochin, curé de la paroisse où se trouvait l'hospice St-Jacques-du-Haut-Pas, qui soignait surtout des indigents et des ouvriers. Fusion de plusieurs établissements (hôpital Ricord, maternité Port-Royal, clinique Baudelocque, hôpital Tarnier), il accueille aujourd'hui le centre des Grands brûlés et une Maison des adolescents. T'aurais pas du feu sur toi ?
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Corentin Celton, syndicaliste et résistant communiste, est mort pour la France en 1943. L'établissement où il travailla en tant qu'infirmier lui fut dédié. Cet hôpital spécialisé en gériatrie propose 443 lits et 62 places de jour. La valeur d'un homme ne dépend pas de son statut social.
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Ce sont des religieuses protestantes, les Diaconnesses de Reuilly, qui fondent en 1843 cet établissement. Enrichi au fil des ans par un pavillon de chirurgie, une maternité, une école d'infirmiers, il sera réformé progressivement afin d'intégrer le service public hospitalier, puis fusionnera avec l'oeuvre de la Croix-Saint-Simon, initiée par une autre protestante bien connue, Marie de Miribel, qui a sa station de tram non loin.
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Créé en 1906 par la fameuse Marie de Miribel, ce dispensaire traitait d'abord les cas de syphilis et de tuberculose qui touchaient le quartier de Charonne. La construction de l'hôpital en lui-même est achevée vers 1920, il compte alors 12 lits ! Diversifiant peu à peu son activité par des services anti-vénériens, anti-cancéreux, il se dôte aussi d'une école d'infirmières et d'assistantes sociales, et d'un service de pédopsychiatrie, en 1977. Le bâtiment de 1920 est démoli et reconstruit en 2010.
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L'hôpital Émile Roux a pour vocation première un accueil gériatrique et gérontologique avec une capacité de 911 lits. Il fut l'un des plus proches collaborateurs de Pasteur et fonda avec lui l'institut Pasteur. On parle d'Émile Roux là, à ne surtout pas confondre avec Émile Louis.
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Cet établissement de santé public (ESP) spécialisé en psychiatrie rend hommage à l'ouvrage « Eloge de la Folie » d'Erasme, humaniste et cosmopolite convaincu qui donna aussi son nom au programme européen d'échange universitaire. Ce sont dans les valeurs humanistes défendues par l'ESP que se retrouve l'esprit d'Erasme : tout être humain est capable et devrait avoir accès à toute forme de savoir. En 2012, le label Culture et Santé a récompensé sa politique culturelle très riche. Franchement, la classe Erasme.
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C'est le centre anti-poison de Paris, nommé après l'un des pionniers du diagnostic sérologique des maladies infectieuses, au travers de la technique d'agglutination. Communément appelé "La maison Dubois" jusqu'en 1959 où il prend son nom, Hôpital Fernand-Widal. Vous connaissez la blague du mec qui se fait mordre le gland par un serpent dans le désert ? C'est à ce moment-là qu'on reconnait les vrais potes.
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La "Fondation Maréchal Foch" est créée pendant l'entre-deux-guerres et répond aux besoins des classes moyennes. L'établissement fut construit sur la propriété de la famille Worth, célèbre couturier de l'impératrice Eugénie. Situé en contrebas de la gare, il est confié à la caisse de prévoyance de la SNCF de 1949 à 1996, quand la ville le récupère. Finalement, malgré les années, le Pavillon Balsan a su ne pas se faire focher par l'Histoire !
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L'institut Franco-Britannique, fusion de l'hôpital Hertford et de l'hôpital Notre-Dame du Perpétuel-Secours, est remarqué pour l'architecture de son bâtiment, inscrit aux Monuments historiques depuis 1987. Fondé suite à la guerre de 1870, pour soigner les sujets britanniques vivant dans notre belle capitale. Agrandi dans les années 1960, il est sauvé de la démolition dans les années 80, par Patrick Balkany lui-même ; l'édifice n'abrite toutefois plus l'hôpital, mais des bureaux privés.
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L'hôpital Georges Clemenceau ouvre ses portes dans les années 30 et est aujourd'hui spécialisé en gériatrie avec une capacité d'accueil de 412 lits. Se trouvant dans le fin fond de l'Essone au milieu des vaches, c'est parfait pour les vieux. Georges Clemenceau, c'est "L'Aurore" où il défend le capitaine Dreyfus, c'est le "premier flic de France" avec ses "Tigres", c'est "L'homme enchainé" qui se bat contre la censure, c'est le "Père la Victoire" fin négociateur. Un putain de mec, en somme.
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On dirait pas comme ça, mais cet hôpital regorge d'une histoire datant de... 1208 ! Pierre de Theillay, prévôt de Paris, avait alors cédé des terres pour y construire un Hôtel Dieu. De ce bâtiment, il ne reste que les arcades de style gothique, et les vestiges d'une chapelle construite en 1841. Aujourd'hui, un nouvel hôpital est en construction à quelques mètres de là, mais le projet traine en longueur depuis plusieurs années. Donc nous, on suggère comme accroche : « Go go Gonesse, prends d'la vitesse ».
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Fondé en 1921 par Gustave Roussy, neurologue et cancérologue suisse naturalisé français, cet hôpital est un centre de lutte contre le cancer (CLCC). Accueillant enfants et adultes, soignant tous types de cancers, il reste à la pointe de l'innovation grâce à ses équipes de recherche et d'enseignement, reconnues internationalement. Parfois, malheureusement, ça sent le Roussy.
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Ouvert en 2001 suite à la fermeture de Broussais, Laennec et Boucicaut, le dernier-né des hôpitaux de l'AP-HP n'a rien à envier à ses aïeux. A la pointe du progrès en chirurgie cardiaque, c'est dans ses murs que le premier coeur artificiel a été implanté, en 2013. Accueillant des chercheurs de l'Inserm, du CNRS et de Paris-Diderot, l'HEGP innove également dans le traitement et l'automatisation de la biochimie et de l'hématologie biologique. Dans cet hôpital, ils ont le coeur sur la main !
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Le CHU (centre hospitalier universitaire) Henri-Mondor fut baptisé en hommage à un chirurgien du 20e siècle. Inauguré le 2 décembre 1969, il fait partie du groupe AP-HP. Constitué de quinze étages, d'une capacité d'accueil de 958 lits et soignant en moyenne 40 000 malades par an, il est également le siège du SAMU 94. Disposant d'un SMUR, il est le seul hôpital de l'Ile de France avec un héliport. On ne se refuse rien, à ce que je vois !
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Un hôpital est ouvert à cet emplacement en 1896 par l'Association des Dames Françaises, scission d'une des premières sociétés de la Croix-Rouge française. L'association introduit en France les cours de brancardiers pour lycéens et dédie l'hôpital à l'instruction des ambulancières, puis est rattachée à la Croix-Rouge en 1940. L'établissement actuel porte le nom de l'homme d'affaires suisse fondateur de la Croix-Rouge, Henri Dunant. Pensez aux collectes : pas de dons, pas de brancards.c'est dunant dunant !
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Construit sur le potager de l'abbaye du même nom, fondée en 1621 et encore debout aujourd'hui, l'hôpital du Val-de-Grâce devient militaire à la Révolution, et « d'instruction » le 30 floréal de l'an IV. Premier CHU militaire en 1993, ses services de soins sont transférés à partir de 2015 vers les hôpitaux de Clamart et de St Mandé. La recherche, la formation, et le musée resteront dans leurs bâtiments historiques du 5e arrondissement. C'est grâce à qui, tout ça ?
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L'Hôpital militaire Bégin, né d'un décret de Napoléon III en avril 1855, fut érigé pour soigner les blessés de la guerre de Crimée. La petite histoire rapporte que c'est l'épouse de ce dernier, l'impératrice Eugénie, qui, endeuillée par 2 fausses couches, a prié la Vierge en ces lieux. Le couple vécut heureux et un an plus tard naissait leur seul et unique fils : le prince Napoléon Eugène Louis. L'empereur, pété, s'exclama alors : "When the rain BEGINs to fall, you'll ride my rainbow in the sky".
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L'hôpital porte le nom du chirurgien en chef des armées sous la Révolution et l'Empire, Pierre-François Percy, inventeur du tire-balles. Son service d'urgences et sa proximité avec la base aérienne de Villacoublay lui permettent de recevoir en permanence tout type de blessés : il a notamment reçu Yasser Arafat. Sortez le Percy de vos oreilles, bande de veaux ! En plus d'un hôpital à son nom, le fameux Pierre-François figure parmi les patronymes gravés sous l'arc de Triomphe de l'Etoile.
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"Hôtel-Dieu", cœur névralgique de Paris, construit au 7e siècle grâce aux financements des bourgeois et nobles afin de racheter leurs péchés. L'état commence à se mêler des affaires de l'institution au 16e siècle. Lieu d'enfermement pour les pauvres et les marginaux au 17e, il prend au 18e des fonctions traditionnelles de soins et traitements. L'un des premiers CHU au 19e siècle, est souvent en rénovations et son utilité est régulièrement remise en cause. God damn it!
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Cet hôpital psychiatrique créé dans les années 60 est le produit du mouvement psychiatrique et psychanalytique en France après la Seconde Guerre mondiale. Elle a une capacité de 88 lits pour de courts et moyens séjours et trouve son origine dans "L'Association d'hygiène mentale et de lutte contre l'alcoolisme du 13e arrondissement de Paris". Ce n'est pas en hommage à Guy Béart, qui chantait "ma petite est comme l'eau, elle est comme l'eau vive..."
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L'hôpital de la Cité Universitaire de Paris ouvre vraisemblablement en 1945, et est transformé en 1964 pour devenir l'Hôpital International de l'Université de Paris. En 1999 il fusionne avec le plus modeste mais spécialisé Centre Médico-Chirurgical de la porte de Choisy pour devenir l'Institut Mutualiste Montsouris. Lauréat d'un concours, l'architecte a entièrement transformé le vieil immeuble de 11 étages pour faire entrer esthétisme et lumière dans une structure de 50 000 m2, installée sur 7 étages.
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L'hôpital porte le nom de Jean Verdier, préfet de Paris et président du conseil d'administration de l'assistance publique pendant la première moitié des années 70, depuis le 14 octobre 1975. Faisant partie du groupe universitaire de Paris-Seine-Saint-Denis de l'AP-HP, ce centre de consultation et d'urgences pour adultes et enfants a une capacité d'accueil de 326 lits.
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L'hôpital Joffre-Dupuytren se consacre depuis sa création en 1931 à l'accompagnement des personnes âgées. Les locaux furent à l'origine un sanatorium, avant de devenir un hôpital en 1960. C'est en 2000 que le groupe hospitalier trouve son nom actuel, composé du nom du maréchal Joffre, militaire lors de la Première Guerre mondiale, et du chirurgien militaire du 19e siècle, Guillaume Dupuytren, auteur de mémoires sur "l'anus contre nature". On vous en dit pas plus...
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Le Kremlin-Bicêtre, ou « KB » pour les intimes, est un établissement hospitalier bâti au 17e siècle. Sa fonction d'origine, recueillir les soldats et officiers blessés, fut détournée dès 1656 pour devenir un hospice, puis une prison, et enfin un asile d'aliénés. Une campagne de rénovation et de mise en conformité ont permis, à partir de 1956, de réhabiliter "Bicêtre" en hôpital pour enfants ; l'année suivante le premier service de cardiologie infantile français y est ouvert. Ça fait chaud au cœur.
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En souvenir de l'ancienne église "la Collégiale Saint-Marcel", l'hôpital fait partie du groupe hospitalier Broca-La Rochefoucault-La Collégiale de l'AP-HP, construit entre 1992 et 2006. Avec une capacité de 563 places, le groupe est spécialisé dans la prise en charge du patient âgé, dépendant et polypathologique. Que c'est moche de vieillir !
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La Maison Royale de la Santé ouvre ses portes en 1783 à l'initiative du Père Gérard, pour les malades ecclésiastiques, magistrats et officiers sans fortune. Les travaux sont confiés à l'architecte de l'hôpital de la Monnaie, prévoyant un bâtiment néo-classique au milieu de vastes jardins. Plus récemment, l'institution prendra le nom de la Duchesse de La Rochefoucauld, l'une de ses mécènes. Depuis il est toujours spécialisé dans la Gériatrie, et accueille des vieillards en soins palliatifs.
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Afin de faire face à l''épidémie de choléra de 1832, il fut urgent de construire rapidement de nouveaux hôpitaux. C'est en 1845 que l'hôpital prend son nom actuel de Lariboisière, en hommage à une riche comtesse ayant légué toute sa fortune aux hôpitaux de l'Assistance Publique. Sa construction fut pensée selon les théories hygiénistes, et sur un type pavillonnaire. Les bâtiments sont classés aux monuments historiques depuis 1975. N'oubliez pas de vous laver les mains !
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Construit dans les années 1970, cet hôpital porte de le nom de Louis Mourier, homme politique sous la IIIe République et ancien directeur général de l'assistance publique. La spécialité de ce monsieur, avec son nom mortel, fut de construire une poignée d'hôpitaux afin de renforcer le réseau d'infrastructures déjà existantes. L'hôpital actuel dispose des équipements les plus modernes et on peut le remercier, parce qu'il fait bon vivre vieux dans ce pays. [par Brooganboo]
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Et non, ce n'est pas une maison bleue adossée à la colline ! D'ailleurs, son histoire en est vraiment très loin : sa construction en 1887 par l'architecte Achille Hermant le destinait à devenir un hôpital carcéral. Heureusement, de grands médecin ont, au fil du temps, donné une autre dimension à l'hôpital, dont le Docteur Fourestier, fidèle a sa devise : « égalité de tous les hommes devant la souffrance et la guérison ». Ça sonne presque comme du Maxime Le Forestier !
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Construit grâce au legs de l'écrivain/collectionneur/mécène Paul Marmottan, cet hôpital est spécialisé dans l'accompagnement et les soins liés aux pratiques addictives. Ouvert en 1937, situé non loin de la place de l'Etoile, il fut fortement mis à contribution lors des combats de la Libération. Abritant deux services d'hygiène mentale, il accueille depuis 2003 les addicts du virtuel. "J'ai pas ma seringue, t'as pas du shit ?" (Les Trois Frères)
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L'hôpital Paul-Brousse fait partie du groupe des Hôpitaux Universitaires Paris-Sud (l'AP-HP), avec une capacité d'accueil de 716 lits. Paul Brousse fut le directeur de l'asile d'aliénés de Ville-Evrard à la fin du 19e siècle. Il est le premier centre national de transplantation hépatique et fournisseur officiel en foie gras pour les hôpitaux de Paris... CQFD, non ? Il n'y a pas de petite économie !
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L'hôpital privé Paul d'Egine est né en 2000 de la fusion entre la Polyclinique chirurgicale de Champigny, la clinique des bords de Marne et la Clinique Juliette de Wills. À ce jour, il accueille plus de 23 000 patients par an. Cet établissement de soins pluridisciplinaires d'excellence a su préserver sa qualité d'hôpital privé de proximité. Il travaille en complémentarité de gestion des patients avec quatre autres hôpitaux afin de constituer l'offre de soins du pôle Est parisien de Ramsay Générale de Santé.
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La nosocomephobie est la phobie des hôpitaux. Et dans le cas de L'établissement public de santé Paul-Guiraud, ce n'est pas une peur déraisonnable. Spécialisé en psychiatrie, il possède notamment une unité pour malades difficiles, qui traite des malades mentaux présentant un danger pour eux-mêmes ou pour autrui. Autrefois appelé « asile de Villejuif », il est rebaptisé en 1990 en l'honneur du psychiatre Paul Guiraud, chef de service de l'hôpital. Une cousine de Jean-claude Duss cette phobie, non ? [par skn]
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L'institut Franco-Britannique, fusion de l'hôpital Hertford et de l'hôpital Notre-Dame du Perpétuel-Secours, est remarqué pour l'architecture de son bâtiment, inscrit aux Monuments historiques depuis 1987. Fondé suite à la guerre de 1870, pour soigner les sujets britanniques vivant dans notre belle capitale. Agrandi dans les années 1960, il est sauvé de la démolition dans les années 80, par Patrick Balkany lui-même ; l'édifice n'abrite toutefois plus l'hôpital, mais des bureaux privés.
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Les premiers aménagements débutèrent en 1656 sous Louis XIV, à l'emplacement du petit arsenal, lieu de fabrication de la poudre pour les munitions, surnommé la "Salpêtrière". Jusqu'à la Révolution française, la Salpêtrière n'eut aucun rôle médical, mais fut le plus grand hospice du monde, abritant 10 000 personnes ; la prison comptait plus de 300 détenus. Entre 1882 et 1892, la Salpêtrière fut une des deux grandes écoles ayant contribué à l'"âge d'or" de l'hypnose en France. Vos paupières sont lourdes...
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Hospice fondé en 1260 par Saint-Louis sur un lopin de terrain appelé « Champourri » ; le nom de « Quinze-Vingts » correspond à 300 dans le système vicésimal (15x20=300, vous voyez ?), pour les 300 lits qu'il comportait, et parce que "Dix-Trente" ça sonne nettement moins bien. Déplacé en 1779, le centre hospitalier national d'ophtalmologie voit également sa capacité augmenter, à 800 lits. Sa création est parfois liée aux Croisés revenant de la septième croisade, mais la raison reste encore floue...
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C'est en 1936 que l'hôpital Raymond Poincaré, du nom du président de la République lors de la Première Guerre mondiale, ouvre ses portes. Cet établissement de l'AP-HP est spécialisé depuis les années 50 dans la rééducation des malades atteints d'infections, et a un pôle orthopédique important. En plus d'un service destiné aux enfants, il comporte 44 lits réservés aux adultes. Guillaume Depardieu y fut hospitalisé en 1995 suite à une chute à moto. Un hôpital coûte parfois une jambe...
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Cet hôpital fut bâti près de la cathédrale de Pontoise en 1190. En 1259, un autre établissement fut édifié sous la direction d'un prieuré. Les bâtiments devenus vétustes furent détruits et remplacés en 1826. Le patrimoine bâti n'a alors cessé de croitre. Il est ainsi implanté en 2017 sur 33 hectares. C'est en 1983 que le centre hospitalier de Pontoise prend le nom de René Dubos, découvreur du premier antibiotique. C'est aujourd'hui l'un des plus importants centres hospitaliers d'Ile-de-France hors CHU.
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L'hôpital de Sevran, destiné aux malades chroniques, reçoit en 1967 le nom de René-Muret, directeur de l'hôpital Saint-Louis récemment disparu. En 1970, la maison de retraite Bigottini rejoint l'établissement. Ces deux hôpitaux, topographiquement séparés, sont administrativement liés et dénommés hôpital René-Muret - Bigottini. Constitué de trois bâtiments situés dans un parc arboré, cet hôpital est la structure gériatrique la plus importante du département.
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Fondé en 1959, cet hôpital est un centre de lutte contre le cancer, spécialisé dans le cancer du sein, fusionné avec l'Institut Curie en 2010. Il porte le nom de Jean-René Huguenin, jeune météore du paysage littéraire français, dont l'unique roman “La Côte Sauvage”, encensé par Gracq, Mauriac, et Aragon, reste considéré comme un témoignage important sur la jeunesse des années 60. Enterré à Saint-Cloud en 1962, il mourut prématurément à 26 ans d'un. accident de voiture.
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Issu de la fusion des hôpitaux Bretonneau et Hérold, le plus grand hôpital pédiatrique d'Europe est inauguré par le maire Chirac en 1988. Il tient son nom de Robert Debré, père de la pédiatrie moderne. Disposant de pôles spécialisés, ses 80 000m2 voient défiler pas moins de 150 000 consultations par an, et 3 000 naissances y ont lieu chaque année, en moyenne. Les jumeaux Debré peuvent être fiers de leur papy.
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L'hôpital Rothschild est bâti en 1852, par le baron du même nom. Appartenant au groupe AP-HP, avec une capacité de 300 lits, il est spécialisé en gériatrie, médecine physique et adaptative, mais aussi en odontologie. Le baron de Rothschild fut un banquier français du 19e siècle, ayant entre autres inspiré de nombreux personnages à Stendhal, Balzac, ou encore Zola. Comme le dirait si bien notre ami Emile, "Devant la mort, toutes les querelles finissent".
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L'hospice de l'Est, fort modeste puisque n'accueillant que 144 patients, prend le nom de l'abbaye de Saint-Antoine, toute proche, en 1802. Le saint patron sera profitable à l'établissement : la capacité passe à 320 lits en 1842, médecins et personnels soignants sont plus nombreux... Ayant accueilli le tournage français de la série Urgences, il est aussi connu pour son médecin urgentiste, Patrick Pellou, qui a alerté l'opinion publique suite à la canicule de 2003. Un vrai Dr. Mamour à la française !
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C'est grâce à quelques catholiques laïcs que l'hôpital est fondé, en 1870. Dans les années 1910, près de 400 lits peuvent accueillir les malades, soignés par les soeurs de l'ordre de St Vincent de Paul ; elles géreront l'hôpital jusqu'en 1958. L'hôpital devient fondation 20 ans plus tard, et peut donc recevoir dons et legs, sans but lucratif.
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Fondé lors de l'épidémie de peste, l'hôpital porte le nom de Louis IX, censément mort de la peste. Henri IV, assassiné en 1610, ne fera pas l'inauguration, malgré une construction express en 5 ans seulement. Installé hors des murs de la ville, l'hôpital est destiné à la mise en quarantaine et reste intermittent jusqu'en 1773. Spécialisé ensuite en hématologie, dermatologie, et d'autres choses en -tologie, il voit ses bâtiments classés aux Monuments historiques à partir de 1937.
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L'hôpital Esquirol et l'hôpital national de Saint-Maurice, mitoyens, sont regroupés en 2011 pour former les Hôpitaux de Saint-Maurice. Ces deux hôpitaux bâtis respectivement au 17e et en 1857 étaient des asiles où ont séjourné le Marquis de Sade et Paul Verlaine. Désormais établissement public de santé, ils regroupent plusieurs spécialités. Avec le Centre hospitalier des Murets, ils forment depuis 2016 le Groupement Hospitalier de Territoire 94 Nord suite à la loi de modernisation du système de santé.
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Les Pères Camilliens ont entrepris d'édifier un hôpital doté des derniers agencements de la thérapeutique et de la technique modernes, à l'endroit même où se déroula, le 2 décembre 1870, un furieux et sanglant combat. Toutefois, la construction de l'hôpital Saint-Camille sera mouvementée. Commencée en 1936, elle s'arrête durant la Seconde Guerre mondiale, pour reprendre en 1946. L'inauguration n'aura finalement lieu qu'en 1952. Michel Simon y fut admis en 1975, peu de temps avant sa mort.
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Du groupe des Hôpitaux Universitaires Paris Ile-de-France Ouest, cette ancienne abbaye prit le nom de Sainte-Périne en 1746. Devenu bien national en janvier 1797, elle est transformée en hospice en 1806 par l'impératrice Joséphine. Situé sur l'actuelle avenue George V, c'est en 1858 que l'hôpital de l'AP-HP est déplacé dans le 16e arrondissement de Paris. Pensez-vous qu'ils aient tous été des saints dans cette affaire ?
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C'est Vincent de Paul qui fonde en 1638 l'hospice des Enfants-Assistés, vers la Porte St Victor. Déplacé à Bicêtre, puis à St Lazare et à Notre-Dame, l'hospice sera finalement associé à celui des Enfants-Trouvés, et installé à l'Oratoire puis rue d'Enfer. En 1942, on donne le nom du fameux patron des oeuvres charitables à cet hôpital, désaffecté en 2011 suite à plusieurs scandales sanitaires.
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L'hôpital Tenon ouvre ses portes en 1878 sous le nom d'hôpital de Mesnilmontant avant de prendre, l'année suivante, le nom d'un chirurgien français du 18e siècle. Faisant partie du groupe AP-HP il est réputé pour ses services d'urologie et de pneumologie. La chanteuse Edit Piaf naquit dans cet hôpital le 19 décembre 1915. "Mon manège à moi, c'est toi !"
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Tu sais lire wikipédia et écrire des trucs drôles ? BattleParis a besoin de toi ! Envoie-nous un mail à contact@battleparis.com et gagne la médaille « Gratte-Papier ». Les règles d’or : - 512 caractères maximum, - Commencer par la toponymie du lieu, - Poursuivre dans l'ordre chronologique, - Terminer par une jeu de mot pourri. Parce que les jeux de mots pourris, c’est notre grande passion <3
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C'est en 1868 sur le site du château de Ville-Évrard que fût ouvert un premier asile destinés aux aliénés indigents de l'Est de Paris, puis en 1875 une maison de santé pour les patients plus aisés, suivi en 1900 d'un second asile situé en face, celui de Maison Blanche, par l'architecte des docks d'Austerliz. L'asile est aujourd'hui devenu musée, et la Maison Blanche un projet du Grand Paris. Ville-Évrard c'est aussi le nom du lieu qui a appartenu à Philippe Le Bel et au Général d'empire François Xavier Donz
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L'hospice des Enfants malades, premier hôpital pédiatrique au monde en 1802 (250 lits !), fusionne en 1920 avec l'hôpital Necker, du nom de Jacques Necker, Directeur général des finances de Louis XVI. Le stéthoscope et le sérum antidiphtérique y furent testés, et la première greffe d'organe et la première thérapie génique y eurent lieu. Faisant partie du GHU Ouest, il est, comme son nom l'indique, spécialisé en... pédiatrie ! Mais pas seulement...
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Le centre hospitalier intercommunal André-Grégoire ouvre ses portes en 1965 et fait référence dans de nombreuses communes de Seine-Saint-Denis, en raison du large spectre de prestations médico-chirurgicales qu'il propose. Spécialisé en cardiologie, il dispose d'un plateau technique d'analyse médicale, mais aussi d'un service de chirurgie maxillo-faciale, d'ontologie réparatrice et esthétique. En 2022, le prologement de la ligne 11 permettra d'y accéder directement, d'ici là prenez le bus.
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Fondé en 1903 par Edward Tuck, homme d'affaire américain, et sa femme Julia Stell, c'est alors un hôpital moderne avec un service de chirurgie, un système de stérilisation et l'éclairage au gaz. Cédé à l'Etat en 1916, il devient un établissement public départemental pour personne agées dépendantes, et ajoute un institut de formation en soins infirmiers. Suite à un plan de rénovation, il devient un lieu d'hébergement médicalisé de cent lits. Une manière de répondre aux vœux posthumes des époux Tuck.
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Au décès du baron Adolphe de Rotschild en 1900, la baronne Julie-Caroline fait construire, selon ses dernières volontés, un établissement spécialisé en ophtalmologie, destiné aux indigents. Ouvert le 1er mai 1905, il connaît un succès immédiat. La Fondation a toujours pour vocation de proposer consultations, soins et médicaments gratuits à tous, sans distinction de religion ou d'opinions politiques. Malgré le mauvais œil des Rothschild, elle a su s'adapter pour viser l'excellence médicale.
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L'hôpital Privé Nord Parisien, aka HPNP, bâti en 1963, contient plusieurs pôles de santé très bien équipés, construits au fil des ans, ce qui en fait l'un des premiers établissements coopératifs privés de santé. Go West... heu Go North ! [par Mr_Prince]
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L'hôpital Simone Veil regroupe depuis 1998 les hôpitaux d'Eaubonne et de Montmorency. Nommé "Groupement Intercommunal Eaubonne - Montmorency" lors de la fusion, il est rebaptisé "Hôpital Simone Veil, Groupement Hospitalier Eaubonne-Montmorency" en 2002. Et ce, en hommage à la ministre de la Santé ayant permis aux femmes d'acquérir le droit à l'avortement en 1975. Depuis, les aiguilles à tricoter ont retrouvé leur utilité d'origine... La loi de Simone veille à ça ! [par Mr_Prince & Arlem]
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L'hôpital Simone Veil regroupe depuis 1998 les hôpitaux d'Eaubonne et de Montmorency. Nommé "Groupement Intercommunal Eaubonne - Montmorency" lors de la fusion, il est rebaptisé "Hôpital Simone Veil, Groupement Hospitalier Eaubonne-Montmorency" en 2002. Et ce, en hommage à la ministre de la Santé ayant permis aux femmes d'acquérir le droit à l'avortement en 1975. Depuis, les aiguilles à tricoter ont retrouvé leur utilité d'origine... La loi de Simone veille à ça ! [par Mr_Prince & Arlem]
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Ouverte en 1968 et située à 28 km de Paris, elle est dotée de 100 lits de chirurgie, 22 en obstétrique et 20 en ambulatoire soit un total de. 142 lits, le compte est bon ! Chaque année, près de 12 000 patients y sont hospitalisés et on y dénombre pas loin de 1 000 accouchements. De passage dans le 91, n'hésitez pas à venir faire un tour dans cette clinique équipée des derniers équipements (scanner, IRM, radio, échographie.). Vous repartirez avec de magnifiques clichés de votre séjour ! [par Mellow82]
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Après la Samaritaine en 1870, Ernest Cognacq fonde en 1916 avec sa femme Louise, née Jay, l'hôpital Cognacq-Jay. D'abord une maternité, il devient en 1978 hôpital de soins palliatifs. En 2002, l'hôpital sera détruit, avant d'être reconstruit par l'architecte japonais Toyo Ito. Il réouvre en 2006 avec quatre spécialités médicales : lymphologie, infectiologie, orthopédie et fin de vie. Rien à voir avec le cognac, donc, même si parfois ça fait mieux passer la pilule. [par sarahoui]
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Projet initié en 1947, l'hôpital a vu le jour en 1970. Il est né d'une idée lancée par quelques personnalités suisses vivant en France : offrir à la communauté suisse d'Ile-de-France une structure d'hospitalisation et de soins de grande qualité. Seul hôpital suisse hors des frontières helvétiques, il est aujourd'hui ouvert à toutes les nationalités. [par Aosagi]
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L'hôtel des Invalides est un monument dont la construction fut ordonnée par Louis XIV, pour abriter les invalides de ses armées. Aujourd'hui, il accueille toujours des invalides, mais également plusieurs musées et une nécropole militaire, dont l'énooorme tombeau du petit Napoléon Bonaparte, inhumé en 1860 sous le dôme de 107 mètres dominant Paris terminé en 1708. Et, comme dirait Coluche, « qu'est-ce qu'un héros ' C'est un soldat qui a réussi. Qu'est-ce qu'un invalide ? C'est un héros qui n'est pas mort. »
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Situé dans une rue perpendiculaire à l'avenue homonyme, il est créé le 1er octobre 2008. Établissement privé à but non lucratif, il accueille des patients en réadaptation et soins palliatifs, sur 156 lits. L'homme politique évoqué serait paraitrait-il le fondateur du journal l'Humanité et un unificateur du mouvement socialiste. Il consacre les dernières années de sa vie à tenter d'empêcher le déclenchement de la Première Guerre mondiale, ce qui lui vaut d'être assassiné par Raoul le Villain. Jaurès pas crû.
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Fleuron de l'architecture du Second Empire, l'hôpital du Vésinet est une des premières réalisations qui porte la marque de Napoléon III, avant le Palais Garnier. Il devient asile impérial en 1855, puis, durant les deux guerres du XXème siècle, il devient hôpital militaire temporaire. Arcades et coupoles se marient avec un corps de bâtiment classique, tel un écrin architectural posé au milieu d'un parc foisonnant de mille fleurs, plantes et arbres. Aujourd'hui, l'hôpital dispose de quatre services.
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L'hôpital de Poissy est mis en service en 1856 sur le site de la « maison-Dieu » créée par Saint-Louis au XIIIe siècle près de la collégiale où on l'a baptisé. Il vieillit lentement et se transforme en hôpital-hospice. Un nouvel hôpital, inauguré en 1967, est bâti sur le plateau de Beauregard pour répondre à l'essor démographique et industriel de Poissy et de sa région dans les années 60. C'est le début de la lente agonie de l'hospice Saint-Louis qui ferme ses portes, et ses yeux, en 1992. Un si Beauregard.
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Si bien nommé : il se trouve en effet dans le 92, c'est bien un hôpital, et il doit bien être au nord de quelques lieux au sud. Investi d'une maison d’accueil spécialisée, de soins de suite polyvalent, gériatrique et pour les traumatisés crânien. Sa façade blanche-orangée donne sur une allée de tilleuls et la station La Noue du T1. Et encore juste au dessus, un petit parc comme c'est charmant. Tout ça se situe bien sur au nord, au nord de l'Hôpital Nord quoi. - Par Viknis